L'inflation suisse ralentit, mais reste une préoccupation clé

Malgré un ralentissement notable, l'inflation reste l’un des sujets de préoccupation majeurs pour les analystes financiers en Suisse. Le dernier rapport de l'Office fédéral de la statistique montre une hausse annuelle de 1,6 % en juin 2025, contre 1,8 % en mai. Ce chiffre reste néanmoins au-dessus de l’objectif de stabilité des prix fixé par la Banque nationale suisse (BNS).

Ce ralentissement est principalement attribuable à la baisse des prix de l'énergie et à la stabilisation des coûts alimentaires. Toutefois, certains segments comme le logement ou les services de santé continuent d’exercer une pression haussière sur le panier de consommation.

Les économistes s’interrogent désormais sur la posture future de la BNS. Bien que la banque centrale ait laissé ses taux inchangés lors de la dernière réunion, plusieurs signaux suggèrent une potentielle baisse d’ici la fin de l’année, si la tendance à la baisse se poursuit.

Pour les investisseurs, cette évolution pourrait ouvrir des opportunités sur les marchés obligataires suisses. Des rendements plus faibles sur les bons du Trésor pousseraient potentiellement les capitaux vers des actifs plus risqués.

En parallèle, les consommateurs suisses restent prudents. Malgré une inflation plus faible, la perception générale est que le coût de la vie continue de grimper, surtout dans les zones urbaines comme Genève et Zurich.

Ainsi, même si les indicateurs macroéconomiques s’améliorent, l’incertitude reste élevée. Les analystes recommandent une diversification accrue dans les portefeuilles, en tenant compte des perspectives de taux et d’une éventuelle reprise de la demande intérieure.